Selon ce chercheur, plus de 4.000 sites ont été attaqués de cette manière, notamment celui de l'autorité britannique de protection des données (Information Commissioner's office) ou celui des tribunaux fédéraux américains.
M. Helme explique sur son blog que les pirates sont arrivés à atteindre de très nombreux sites internet en infectant un «plug-in», un mini-logiciel à télécharger qui aide les ordinateurs à mieux effectuer certaines tâches.
En l'occurrence, les pirates ont utilisé ce virus pour créer des Monero, l'une de ces cryptomonnaies qui font un tabac sur les marchés financiers.
Le créateur du «plug-in» concerné, l'entreprise britannique TextHelp, a indiqué avoir désactivé son produit après avoir découvert une «tentative pour créer illégalement de la cryptomonnaie».
«C'est un acte délictueux et une enquête complète est en cours», a indiqué TextHelp dans un communiqué.
D'autres experts en cybersécurité avaient déjà mis en garde récemment contre ces attaques d'un nouveau genre.
Cisco Talos a notamment indiqué le mois dernier qu'elles «avaient augmenté de façon exponentielle». Le succès des cryptomonnaies a rendu ce type d'attaques extrêmement prisées des pirates, qui parviennent ainsi à s'enrichir en toute discrétion.
Ce type de piratage «utilise la puissance du système informatique pour effectuer d'énormes calculs mathématiques, dont la résolution est récompensée en cryptomonnaies», expliquaient les chercheurs de Cisco Talos.