Donald Trump est (peut-être) une excellente nouvelle pour l'Afrique !

Surprenant, non? Mais dans quelques heures, Donald Trump deviendra le 45e président des États-Unis. Et dans la vie, il y a le verre à moitié vide et celui à moitié plein. Plutôt que de se concentrer sur le vide de cette élection, IMFURA préfère se concentrer sur le potentiel. Que Trump ait été votre candidat ou non, il est clair qu’aujourd’hui, il représente l’État « le plus puissant du monde ». Et surtout, il se dit être contre toute forme d’ingérence et préfère donner la suprématie à son pays à travers son concept du « Made America Great Again ». Et sincèrement, nous le pensons, il s’agit d’une bonne chose pour l’Afrique.

Le gout poussé de Donald Trump pour les affaires et l’économie sont les mêmes ingrédients dont se réclame l’Afrique de nos jours pour accentuer son industrialisation. Car, sa méconnaissance de l’Afrique donnera le temps aux africains de se pencher sur leur avenir afin de trouver elle-même les solutions à ses problèmes au lieu d’attendre forcément des aides des États Unis et ce n’est pas une mauvaise chose.

Les africains vont également être épargnés des problèmes qui leur perdent le temps et pourrissent leur débat, en l’occurrence les droits de personnes, car nous sommes naturellement un peuple posé et respectueux, le rappelait le chef supérieur Bamessingué dans les Bamboutos à l’Ouest du Cameroun, Sa Majesté Tagni. Mais le fait de nous parler tout le temps du respect des droits des personnes, comme le faisaient d’autres gouvernements avant Trump, nous empêche de réfléchir aux vrais problèmes qui minent notre continent. Petit exemple :

Le débat politique en Afrique ces quatre dernières années a été fortement porté sur la légalisation des LGBT. Un débat auquel ont répondu plusieurs chefs d’État Africains, est « un non débat ». Car cela n’entre pas dans notre idéologie, dans nos valeurs, dans notre identité culturelle. Cependant cela n’a pas empêché de cristalliser les esprits aux points de créer des tensions. Certaines visites de chefs d’États en Afrique portaient exclusivement ce message, laissant derrière les problèmes cruciaux de développement économique, d’industrialisation, de création d’emploi, dont Donald Trump veut en être une « icône après Dieu sur terre ». Ce n’est pas une mauvaise chose.

Ce n’est pas aussi une mauvaise chose lorsqu’on dit qu’on va limiter les immigrations. Car, qu’on le veuille ou pas, dans le contexte africain, il y a tellement de choses à faire que l’argent souvent utilisé pour programmer un voyage peut être logiquement investit sur place et qui sait ? Peut-être les résultats seront nettement appréciables, car comme vous le savez surement, les Hommes de par le monde ont toujours eu des contraintes et à chaque fois, ils ont trouvé des solutions pour les moins originales. À IMFURA, nous croyons vraiment que l’arrivée de Donald Trump est une occasion pour le continent de se relancer en s’appuyant sur ses valeurs et sur son identité culturelle.

Effectivement la culture est le porte flambeau de toute politique. Les gendarmes du monde, et les États-Unis en première ligne, ont fait en sorte que chaque pays africain se colle une identité occidentale devenu universellement propre. Les discours à répétition de Donald Trump veulent peut-être, et pourquoi pas ?, attirer notre attention sur le fait que nous devons développer des politiques qui épousent nos valeurs et notre identité culturelle. Autant un slogan, et nous ne sommes pas des tricheurs, du (Rehabilitate the greatest africa ever), qu’on pourra simplifier par « Africa ever », peut faire de l’Afrique une puissance Jadis !

Dernière chose et vraiment pas des moindres… Nous savons que la scène politique sur une grande partie du territoire africain est dominée par des politiques déjà trop copiés sur le modèle occidental. Simple question : serait-il mauvais que l’élection de Donald Trump donne l’idée à de nombreux Hommes d’affaires et Opérateurs économiques du continent à se présenter eux aussi, tout comme Patrice Talom, à la vie politique ? Soyons clair, à la présidence ? Nous pensons que ce débat ouvert est loin d’être UN NON DÉBAT en comparaison au débat sur la légalisation des LGBT que nous a présenté Barack Obama tout au cours de son dernier mandat. Sa seule vrai préoccupation en fait.